Il chauffe seul la maison, il a une puissance nominale de 6 kW, il pèse environ 250 kg et son rendement est de 78,1%. Lui, c'est le poêle à bois Austroflamm Koko Xtra ! Voici ce que nous en avons pensé après un premier hiver de chauffe.
Choix du modèle
Les poêles de puissance modeste ont généralement de petits foyers. C'est normal puisqu'il faut pouvoir les utiliser à leur puissance nominale – 6 kW dans notre cas – pour qu'ils atteignent leur rendement maximal. Autrement dit, il faut que la flambée soit très vive. Un foyer trop grand et une puissance nominale plus importante incitent à faire des feux ralentis et couvés. Ce type de feu est à proscrire, il est trop polluant et peu efficace, si bien que le rendement s'effondre et que l'on consomme alors plus de bois.
Bien entendu, une flambée intense libère une chaleur importante en peu de temps, d'où l'importance d'avoir un poêle lourd avec un peu d'inertie pour garder un bon confort et une bonne accumulation. Idem pour la maison qui a tout intérêt à pouvoir absorber cette chaleur rapidement grâce à son inertie, ou du moins à la conserver grâce à une bonne isolation ! Bref, un poêle ne se choisit pas n'importe comment, il se choisit selon la maison en premier lieu. Dans notre cas, la maison est très bien isolée, elle a de l'inertie avec le mur de refend et la dalle épaisse, donc on peut à priori absorber pas mal de chaleur rapidement ; du moins sur le papier, puisqu'en pratique ce n'est pas forcément évident de récupérer/stocker des calories émises par convection (chauffage de l'air). La pièce dans laquelle le poêle est installé est également assez grande et il faut qu'il puisse chauffer toute la maison, donc dans notre cas pas de problème pour faire des flambées intenses et efficaces.
Principe de fonctionnement : le topdown à l'honneur !
Afin d'utiliser son poêle au mieux, la meilleure méthode est sans doute l'allumage en topdown. C'est d'ailleurs la méthode que préconise désormais Austroflamm et sans doute d'autres fabricants. Le bois brûle alors plus régulièrement, c'est plus progressif, il y a moins de pertes et cela chauffe mieux. Il n'y a pratiquement que des avantages, hormis l'allumage plus délicat si l'on ne respecte pas bien la méthode. Cette technique permet en fait de bien brûler le gaz et la fumée qui s'échappe du bois pendant la combustion. En effet, ce sont ces émissions gazeuses qui produisent le plus de chaleur pendant une combustion, et non pas la combustion du bois en lui même. Le fait de commencer l'allumage par le dessus permet donc de brûler le gaz et de faire fonctionner la double combustion plus facilement. Bref, ça brûle plus progressivement, c'est moins polluant et le rendement augmente en flèche. Plus de détails sur ce lien : l'allumage en topdown sur Energie-bois Suisse.
Vous pouvez également consulter un sujet très intéressant à propos du topdown sur le forum Futura-Sciences.
Nous avons donc opté pour cette méthode du topdown – hélas méconnue en France, où beaucoup allument encore avec du papier puis mettent directement tout un tas de bois par dessus – et nous en sommes vraiment satisfaits.
L'importance d'un bois bien sec !
Au départ, nous utilisions des chutes de bois d'escalier, particulièrement sec (mesuré à moins de 10 % d'humidité). Avec ce bois, mieux vaut ne pas trop remplir le foyer, car ça flambe très fort ! Nous avons ensuite utilisé un peu de chêne, coupé en bûches de 30 cm, hélas pas encore assez sec pour cette année (36 % d'humidité !). Ceci dit, il nous a été bien utile tout de même, puisque cette année nous avions besoin d'une chaleur plus continue à cause des travaux pas terminés dans la maison. Ces bûches de 30 cm rentrent bien en largeur dans le foyer et l'on peut même aller jusqu'à 33 cm voire un peu plus. En revanche, on peut difficilement mettre plus de 4 bûches à la fois, ce qui est de toute façon bien suffisant pour une bonne flambée allumée en topdown.
J'ai également remarqué que la flambée est plus intense lorsque l'on met du bois verticalement lors des recharges. À confirmer.
Design et qualité de fabrication
Difficile d'être objectif quand on parle de design, tout est question de goûts personnels. Toujours est-il que nous trouvons qu'il a de l'allure, ce Koko ! Entièrement noir mat, avec sa grande surface vitrée, ses proportions sont bien équilibrées.
Côté finition, c'est du beau boulot grâce à une bonne conception qui permet un assemblage plutôt simple, ce qui limite les problèmes. On l'a d'ailleurs démonté pour le déplacer plus facilement.
L'acier est plutôt épais pour toutes les parties principales du poêle, on sent que c'est du costaud et que le métal ne va pas bouger dans le temps malgré les hautes températures. L'habillage est en revanche beaucoup plus fin, mais à moins de donner des coups de marteau sur les parois, ça ne pose pas de problème.
Le point qui me dérange le plus vient de la peinture qui semble plutôt fragile. Attention aux coups d'aspirateur à la base et pendant le nettoyage. Ceci dit, on ne l'a pas encore rayé.
Ci-dessus, le poêle lors de ses premières flambées, pas nettoyé donc un peu blanchi par le plâtre. Nous avons mis une plaque de Fermacell derrière contre le mur pour éviter que le plâtre ne sèche trop vite et fissure. Il y a une lame d'air entre le poêle et la plaque et entre la plaque et le mur, d'où les morceaux d'essuie-tout rose. Ceci dit, le mur est en béton avec une bonne couche de plâtre, donc on s'est permis de rapprocher le poêle très près du mur puisqu'il n'y a pas de risque de feu. Au contraire, l'objectif est justement de réchauffer ce mur qui joue un rôle d'accumulateur. Ça fonctionne d'ailleurs plutôt bien, ne serait-ce qu'avec la chaleur dégagée par le premier conduit noir en simple peau ! Pour le moment pas de fissure à l'horizon, mais on voit bien que le plâtre a séché beaucoup plus vite au niveau du poêle – ceci dit, il était frais de quelques jours seulement, ce qui explique la grosse différence de couleur.
On aperçoit aussi les morceaux de bois à droite du poêle. Très sec, ce bois chauffe très fort et il ne faut pas en mettre beaucoup. En revanche ça brûle aussi très vite donc ça oblige quand même à recharger ou à faire un gros topdown maîtrisé avec une arrivée d'air primaire réduite. Ceci dit, ça devient plus complexe pour garder une bonne flambée dans ces conditions. Le mieux est encore de mélanger ce bois avec de la bûche. On met alors les bûches en dessous, le bois bien sec au dessus et on allume en topdown. Ça prend alors très bien avec le bois sec et ça descend progressivement au niveau des bûches qui brûlent à leur tour. On peut appliquer la méthode avec du petit bois d'allumage.
La Keramott au pays de Kaamelott ?
Les plaques blanches et autres éléments situés à l'intérieur du poêle sont faits d'un matériau que l'on appelle la Keramott. Ces plaques de Keramott blanche encadrent tout le foyer pour le protéger et concentrer la chaleur.Les plaques en Keramott restent blanches si la flambée est bonne. Si ça noircit, c'est que la flambée n'est pas au point. Cependant, si ça arrive quand même, il ne faut surtout pas essayer de les nettoyer à la main, ça les tacherait ! De même, ne jamais frotter dessus, y compris avec les doigts, ça les tacherait aussi. Elles se nettoient toutes seules avec le feu s'il est bien vif.
Quel est le rapport entre la Keramott et la série TV Kaamelott me direz-vous ? Eh bien la réponse est dans la prononciation. En fait, je me suis tout simplement demandé si c'était de la camelote ou pas, cette Keramott. Heureusement, il semblerait que non. Je m'explique.
Chez nous, les 2 plaques du fond ont fissuré. Je pense que c'est à cause d'un problème de positionnement puisque les 2 pièces qui supportent ces plaques ne sont pas de la même épaisseur ! Ceci dit, ça arrive que ça fissure malgré tout et c'est apparemment normal. En tout cas, ça n'altère pas le bon fonctionnement du poêle, mais au bout d'un certain temps il faut quand même les changer lorsqu'elles finissent par tomber en morceaux. Ce n'est pas super cher et ça reste du consommable, mais il faut éviter de les changer tous les ans quand même. Ceci dit, dans notre cas ça ne me semble pas normal qu'elles aient fissuré, d'autant plus qu'elles n'ont pas eu de chocs. Il faut que j'en parle à mon revendeur et à Austroflamm. Je n'ai hélas pas beaucoup d'espoir sur le premier, mais ne soyons pas mauvaise langue avant d'avoir leur réponse à ce sujet.
La vitre propre ? Oui et non
Ah, les vitres sales, un grand moment de bonheur quand il s'agit de les nettoyer. Heureusement, cela peut-être évité ! Enfin presque… En effet, une vitre sale est signe d'une mauvaise combustion. On le voit très bien, ça nous est déjà arrivé à cause de bois trop humide, par exemple, ou encore suite à un mauvais réglage de l'arrivée d'air. Cependant, une fois maîtrisé, on constate que la vitre s'encrasse bien plus lentement.
Le principal problème selon moi, c'est la tendance à noircir dans les angles supérieurs de la vitre. Un problème que j'ai du mal à éviter. Certes, c'est léger et la vitre reste globalement propre, mais lorsque ça commence à se salir un peu, ça débute toujours par ces 2 angles supérieurs. J'imagine que c'est la forme du poêle qui cause cela. Bref, c'est propre, mais pas totalement, et on n'échappe finalement pas à un nettoyage régulier. Peut-être une conception à revoir à ce niveau sur le Koko.
Pour le nettoyage, c'est très simple : un morceau d'essuie-tout mouillé, on le trempe dans la cendre en faisant attention à ne pas ramasser de morceaux qui risqueraient éventuellement de rayer la paroi, puis on frotte. On essuie alors avec un autre bout bien propre et humide. J'ai essayé le papier journal : pas convaincant et galère à mouiller. Quant aux produits nettoyant, surtout pas ! Crado, crado !
À noter également la mésaventure de la jupe de ma frangine qui s'est réchauffée un peu trop près de la vitre du poêle. Mauvaise idée, dommage pour la jupe… Le poêle s'en est tiré avec une tache noire de vêtement synthétique brûlé, impossible à enlever en frottant ou même avec du produit (acétone, alcool, ce que vous voulez, rien à faire). Malgré la crainte de rayer la vitre du poêle tout neuf, j'ai dû me rabattre sur le côté vert de l'éponge… et ça a fonctionné ! En fait, la vitre en pyrex est étonnamment solide et c'est tant mieux. Attention tout de même, il faut y aller doucement, ça peut quand même se rayer, j'imagine. Hélas, la jupe a dû être amputée, je crois qu'elle a donné le mot à toute la garde-robe de ne plus s'approcher du poêle dorénavant.
Le réglage de l'arrivée d'air
Une fois que l'on a bien assimilé le principe de la flambée bien vive et de l'allumage en topdown, on peut s'attarder sur les autres points importants. Tout d'abord, l'arrivée d'air n'est réglable qu'avec une seule manette en dessous de la poignée de la porte. La position maximale ("+") correspond à une ouverture totale de l'arrivée d'air primaire et secondaire. La position intermédiaire (".") ferme l'arrivée d'air primaire pour ne laisser que l'air secondaire. Enfin, la dernière position ("-") ferme toute arrivée d'air, ce qui n'est à faire que s'il ne reste plus la moindre braise dans le foyer, sinon c'est l'encrassement assuré. Évidemment, il faut aussi jouer avec les niveaux intermédiaires, sachant que tout dépend du tirage que l'on a chez soi. Le schéma ci-dessous montre bien comment ça fonctionne.
Nous avons un très fort tirage chez nous, si bien que le feu n'a aucun mal à démarrer. La chaleur se fait réellement sentir à partir du moment où le feu devient bien vif, ce qui exclut donc les feux ralentis et c'est tant mieux ! Ceci dit, une fois que c'est bien parti et que le foyer est chaud, ça chauffe pour de bon.
Système Xtra et HMS, ça fonctionne ?
L'intérêt du poêle à bois Austroflamm Koko Xtra, c'est justement son principe d'accumulation de chaleur appelé "Xtra". Basé sur le système HMS (Heat Memory System) du fabricant, il consiste en fait à accumuler la chaleur dans des pierres – sortes de briques – positionnées tout autour du foyer, de manière à la restituer pendant plus longtemps.
Le fabricant annonce pas moins de 12 heures de restitution avec 9 kg de bois. Évidemment, c'est un peu trop beau pour être vrai en ce qui concerne le ressenti, puisqu'au toucher on dirait que le poêle devient froid bien avant, mais ça fonctionne tout de même plutôt bien. En pratique, on atteint plutôt 5 à 6 heures de sensation de chaud après la flambée. Il faudrait que je mesure ça de façon plus précise, ces chiffres sont approximatifs, mais ce n'est pas non plus un poêle de masse !
C'est d'ailleurs là que se trouve la subtilité dans l'argument commercial d'Austroflamm. Je pense qu'ils parlent de 12 heures à partir du moment où le feu commence avec 9 kg de bois, jusqu'au moment où le poêle n'émet plus de chaleur supérieure à celle de la pièce (donc jusqu'à ce que le cœur de la pierre revienne à température ambiante). Évidemment, en ce qui concerne le ressenti c'est un peu différent, puisque le poêle paraît logiquement plus froid lorsqu'on le touche – car c'est du métal – , même s'il est à une température plus élevée que celle de la pièce. Il faut également prendre en compte le fait que leur résultat est sans doute obtenu dans des conditions idéales, avec un tirage parfaitement maîtrisé, ce qui est bien plus difficile à obtenir en pratique.
Afin de mieux accumuler la chaleur, il est conseillé de fermer complètement la grille du système Xtra vers la fin de la flambée ou lorsque la pièce est déjà suffisamment chaude, de manière à accumuler cette chaleur dans les pierres.
Cette fois je sens que je vais conclure
À l'heure du bilan, qu'en est-il ? Eh bien nous sommes satisfaits du Koko Xtra dans son ensemble. On aime son design, sa large vitre et son foyer tout de même assez grand par rapport à d'autres poêles de puissance équivalente. La construction semble sérieuse et le poêle paraît robuste.
Question chauffage, puisque c'est bien le point le plus important, la chaleur arrive assez vite et se maintient plusieurs heures grâce à la masse du poêle et son système HMS. Très bien pour tenir quelques heures pendant la nuit en attendant la flambée du lendemain s'il fait très froid dehors.
En ce qui concerne le fonctionnement, mis à part les quelques salissures dans les 2 coins supérieurs de la vitre, c'est plutôt agréable. Les bûches de 30 passent évidemment sans problème en largeur. Ce qui m'ennuie le plus dans le fonctionnement, c'est finalement l'arrivée d'air que j'aurais souhaité plus précise, avec 2 manettes. Une pour l'arrivée primaire et l'autre pour le secondaire. Ou alors avec un mécanisme plus lourd et plus robuste. Là on entend le clapet, il est assez léger et difficile à bien fermer complètement. En conséquence, en cas de vent dehors et de fort tirage dans le conduit, si on ferme totalement et que ça souffle dur, il peut arriver que ça siffle un peu. À vérifier lorsque l'arrivée d'air sera bien isolée, car là elle n'est pas encore raccordée correctement. Je pense quand même que j'essaierai de modifier un peu le système pour voir si je peux améliorer la fermeture. Bon ceci dit c'est du détail, l'important c'est que ça fonctionne tout de même bien.
[MAJ 2015/2016] Nous sommes toujours globalement satisfaits du poêle. En revanche, si c'était à refaire, il n'est pas évident que nous reprendrions le même modèle, pour une simple raison : le foyer très haut, c'est beau, mais c'est aussi plus long à faire monter à température adéquate pour obtenir une double combustion. À choisir, je privilégierais donc l'efficacité à l'esthétisme. Ceci dit, ça reste du bon matériel. Un peu cher, mais pas plus que d'autres grandes marques (hors GSB).
#1 par guilbaud à 22/02/2015 - 20:35
Citation
bonsoir
j' ai un soucis de nettoyage avec la vitre de notre poele koko xtra elle devient opaque c' est notre deuxième vitre au bout de 5 mois ???
#2 par Fabien à 23/02/2015 - 09:14
Citation
Bonjour,
si la vitre s’encrasse trop vite, c’est que la combustion est mauvaise : bois pas assez sec, feu au ralenti… Dans un tel poêle, surtout pas de combustion lente si le foyer n’est pas déjà parfaitement chaud et que les plaques en keramotte sont parfaitement blanches. D’ailleurs, c’est à cela que l’on voit si la combustion est bonne ou non. Si les plaques sont noires/marron au lieu de blanc/crème, c’est qu’il y a un problème de combustion et il faut revoir votre façon de faire du feu ou bien votre installation (problème de tirage ?).
Chez nous, la vitre se salit forcément un peu, mais à raison d’une flambée par jour, nous ne la nettoyons qu’une fois par semaine, deux grand maxi si l’on veut qu’elle soit parfaitement propre – et elle est encore loin d’être opaque (sale dans les coins, c’est tout).
Bonne journée,
Fabien
#3 par Lyonel à 24/02/2015 - 10:29
Citation
Hop,
voilà un rapide exemple de ce que j'aimerai bien améliorer:
Tailler une plaque de briquette réfractaire sur l'emplacement libre des Keramott latérales afin de contraindre les flammes à faire plus de parcours et éviter l'effet aspirateur du conduit tout droit.
http://images1.hiboox.com/images/0915/57805a60906240c894f4fd02ee21c1d2.jpg
http://images4.hiboox.com/images/0915/7269d477e5f4fda6e1030222d02b8a3a.jpg
Cette plaque viendrait donc s'appuyer sur les Keramott latérales ainsi que sur la Keramott du haut, en ses extrémités ( zones blanches larges sur 4-5cms) pour diminuer sa fragilité à la chaleur.
La partie rouge serrait elle sans appui, partirait au dessus de la Keramott du haut pour créer un circuit zigzag.
Un espace, proche de la vitre serrait gardé tout droit, non obstrué, pour éviter le refoulement des fumées si un morceau de bois venait à mal prendre lors de l'allumage du feu et donc créer de la fumée en quantité.
#4 par toutain gilbert à 24/07/2015 - 11:40
Citation
A l'attention de Lyonel!
Désolé de répondre si tard concernant le tirage! Voir sur le site http://www.austroflamm.com sur la rubrique produit et dans la fiche de votre poêle vous avez une rubrique en fin de page concernant les indications pour le ramoneur!
flux et température des gaz d"échappement, Pa en puissance nominale et a 0,8 fois la puissance!
Faites suivre vos photos relatives au déflecteur a mon attention sur infos@austroflamm.com
Merci.
Gilbert
#5 par fafagui à 12/08/2015 - 16:11
Citation
vitre de notre coco changé gratuitement car opaque en quelques mois… plaques de keramote toutes félées, deux remplacées en mois de 4
ans et foyer tout rouillé!!!!! plus jamais cette marque!!!!!!
#6 par Fabien à 12/08/2015 - 17:01
Citation
Vu les problèmes cités, ça m’étonnerait fort que le poêle soit en cause, mis à part pour les pierres du foyer effectivement assez fragiles (mais c’est pas mieux chez les autres fabricants).
#7 par Christian à 18/08/2015 - 13:47
Citation
Bonchour,
Voila ca maintenant quelques années depuis ma Moselle natale que je suis vos commentaires sur l'évolution de votre Koko Xtra étant moi même en possession d'un Uno Xtra depuis 8 ans que j'utilise en tant que chauffage principal dans ma maison
Grâce à vous j'ai appris la méthode TOP DOWN et je vous en remercie.
Très satisfait du Uno Xtra je me permets de venir vers vous pour avoir votre avis sur un problème :
Chaque année j'enlève la keramote pour nettoyer à la brosse métallique le foyer du poêle et maintenant depuis 2 ans je constate la présence de taches de rouilles qui apparaissent…
Qu'en pensez vous ? Etes vous également confronté à ce genre de problèmes ? Pensez vous que je puisse appliquer un anti rouille dans le foyer ?
D'avance merci pour vos réponses.
Cordialement
#8 par Fabien à 18/08/2015 - 14:37
Citation
Bonjour,
pas évidente à maîtriser cette technique du Top Down, il faut assez de petit bois sec, mais une fois que c’est fait je trouve qu’on a du mal à revenir à un allumage par le dessous.
Je dois bien dire que question entretien je suis mauvais élève, puisque je me contente de nettoyer la vitre et d’aspirer les cendres. Afin de ne pas endommager les plaques de Keramotte, j’évite de les enlever, sauf au moment du ramonage, mais je ne brosse pas le foyer, donc je n’ai pas constaté de traces de rouille. Peut-être que la suie protège justement le métal pour qu’il ne prenne pas l’humidité pendant le printemps ou l’automne, je ne sais pas. J’avais pris une photo du conduit que je ne retrouve plus, mais je me souviens que celui-ci avait un peu de rouille sur sa partie intérieure. S’agissant d’acier, il est normal que ça rouille un peu, car l’humidité s’engouffre dans le conduit. En revanche, je pense que c’est à surveiller car il ne faudrait pas que ça soit trop humide au point de faire rouiller tout le foyer. Néanmoins, ça ne m’inquiète pas plus que ça, car compte tenu des hautes températures, un traitement antirouille ne tiendrait sûrement pas et par conséquent ça doit logiquement rouiller « naturellement ». Je ne pense pas que cela puisse endommager le poêle en tout cas, mais pour avoir confirmation il serait bon d’avoir une réponse officielle du fabricant à cette question. De mon côté, j’essaierai de penser à poser la question au ramoneur, pour savoir s’il voit beaucoup de poêles avec de la rouille.
Bonne journée,
Fabien
#9 par fm à 30/09/2015 - 17:55
Citation
bonjour,
en l'état et d'après vos photos votre installation n'est pas aux normes … la tuyauterie de raccordement du dessus du poêle au conduit dpi existant est trop proche du chevêtre bois au plafond il aurait fallu 3 x la section du tuyau donc 45 cm de distance de sécurité autour de celle ci
vu qu'il semble être adossé à un mur ou cloison intérieur est'il raccordé à l'air extérieur ? par le dessous peut être?
cdt
#10 par Fabien à 30/09/2015 - 19:27
Citation
Bonjour,
les photos sont sans doute trompeuses. Le conduit Poujoulat double peau descend en effet dans le chevêtre, qui par ailleurs n’est plus en bois mais intégralement couvert de Fermacell. Le raccordement avec le conduit simple-peau est bien réalisé en dessous du plafond et non dans le chevêtre. Le résultat fini est visible sur la photo suivante : http://www.triskeline.fr/blog/wp-content/gallery/conduit-poele/finition-conduit-poele-bois_03.jpg.
Les écarts au feu sont respectés avec le conduit double-peau, Poujoulat recommandant 8 cm minimum d’écart entre la paroi externe et tout matériau combustible. Pour encore assurer le coup j’ai ajouté du Fermacell (M0), « au cas où ». En principe, le conduit simple peau doit quant à lui être à 45 cm de tout matériau combustible. Idéalement, nous aurions dû le descendre très bas pour que même en diagonale on soit à 45 cm de la poutre principale (de grosse section, sur la gauche du conduit), mais alors bonjour la verrue dans le salon avec une plaque de finition avec cylindre de plus de 45 cm ! Sachant que la plaque de finition que nous avons actuellement crée déjà une séparation supplémentaire, je pense que l’on peut dormir tranquille.
D’ailleurs, selon Poujoulat, on peut réduire la distance entre le conduit et un matériau combustible à 1,5 fois le diamètre si l’on crée un vide d’air entre les deux. La pièce de finition réalise visiblement. Après, il serait toujours possible d’ajouter le tubage ventilé vendu par Poujoulat, qui réduit l’écart au feu à une fois le diamètre, soit 15 cm, mais très honnêtement, dans notre situation je pense que ce n’est pas nécessaire.
Le poêle est sinon raccordé de manière étanche à l’air extérieur par l’arrière, avec un conduit qui traverse le mur de refend (béton+plâtre+parement pierre naturelle) et passe ensuite sous la maison et son hérisson.
Fabien
#11 par jean à 08/01/2016 - 15:41
Citation
Tout fonctionne bien seules les plaques KERAMOT posent problémes, elles se fendillent les unes après les autres et ça coûte un bras
#12 par Fabien à 14/01/2016 - 21:51
Citation
Oui en effet, c’est assez fragile, mais bon si ça ne fait que fendiller, ce n’est pas bien grave. Personnellement, j’évite juste de les bouger. J’en ai une qui a perdu un morceau sur le bas, je me contente de le remettre, mais ça peut toujours se recoller. Au final ça ne se voit pas et le poêle fonctionne aussi bien, donc pas de problème. Du coup, je n’ai pas encore eu l’occasion d’essayer les nouvelles plaques supposées plus solides, mais en principe elles sont maintenant fibrées il me semble.
#13 par mathias à 25/10/2016 - 14:30
Citation
Bonjour à tous,
Nous utilisons un poêle Koko Xtra depuis Octobre 2015 (choix déterminé entre autre par la lecture du présent blog!). Après un hiver de chauffe, et quelques flambées en cette fin d'année, je peux maintenant dresser le bilan de notre installation. Quelques précisions avant de détailler les points forts et faibles (selon nous). Nous utilisons le poêle 3 fois / semaine au plus, hors congés (chauffage secondaire). L'installation a été un peu rocambolesque, car le poêle est installé dans un coin, et le vendeur nous assurait que nous respections les normes de sécurité, ce qui n'était pas le cas (car nous avions un poêle KOKO Xtra 2.0 et non KOKO Extra "tout cours"). J'ai d'ailleurs eu des échanges à ce sujet avec Austroflamm en Autriche directement. Ils sont très avenant, et il y a même quelqu'un qui parle Français.
Les plus:
- Nous étions au gaz avant ,et il n'y a pas de comparaison avec le chauffage au bois.
- Il garde bien la chaleur (moins que sur la brochure mais c'est tout de même génial d'avoir de la chaleur 4 heures après avoir mis le dernière bûche)
- Grande vitre qui laisse apparaître le foyer, et qui reste globalement propre!! (nettoyage tout les 15 jours). Attention à ne pas trop utiliser du bois de récup (souvent sapin), qui éclate et peut faire quelques marques (qui elles ne s'enlèvent pas)
- On utilise 4 bûches pour toute une soirée (on apprécie vraiment le rendement). D'ailleurs nous brûlons moins de 2 stères par an, alors que notre pièce est de 50 m2, ouvert vers l'étage (a voir avec un hiver très froid si on arrive à 2 stères)
- Le design. Un peu subjectif, mais le poêle est dans la pièce de vie, donc il faut que le look plaise!
- En dehors de la vitre, l'ensemble n'est pas brûlant et cela est sécurisant car nous avons 2 enfants en bas âges. Il restitue de la chaleur sans être bouillant (en tous les cas, pour les partie bases du poêle, qui en plus est sur un socle)
Les moins:
- Il faut bien faire attention lorsque l'on charge du bois car effectivement, les cendres s'envolent vers l'extérieur du foyer
- Quelques trace de rouille au niveau de l'arrivée d'air (a suivre sur une durée plus longue)
- De mémoire, la charge maximale de bois est autour de 2 Kg ce qui représente souvent une seule grosse bûche… Il faut faire attention à ne pas dépasser ce poids.
Nous sommes globalement très content et nous le recommandons aux amoureux de belles flambées "contemporaines".
Bonne journée / soirée à tous, et merci pour ce blog qui est la meilleure source d'infos que nous ayons pu trouver pour ce modèle de poêle.
#14 par Fabien à 25/10/2016 - 14:50
Citation
Bonjour,
je vais finir par demander à Austroflamm une participation sur chaque vente ! Je plaisante bien sûr, ça serait déontologiquement inacceptable. Il est vrai que mes articles sur ce poêle sont très bien référencés, on les trouve facilement. Heureusement pour eux que mon avis est globalement positif.
En ce qui nous concerne, nous restons globalement satisfaits, mais je ne sais pas si nous reprendrions le même modèle si c’était à refaire. Il fonctionne bien, il est esthétiquement plutôt chouette, mais je trouve le foyer trop haut et donc un peu difficile à faire monter en température par rapport à d’autres poêles. Or, on ne peut pas mettre beaucoup de bois selon les préconisations du fabricant dans sa notice, donc c’est un peu paradoxal d’avoir un foyer si haut. Je pense que c’est surtout une question de design et il vrai que c’est chouette en ce qui concerne la vision du feu. Il m’arrive régulièrement de mettre une charge plus importante que ce qui est recommandé – d’un autre côté on atteint vraiment très vite les limites –, mais dans ce cas il faut surveiller pour réguler l’air entrant et éviter que ça ne brûle trop fort (risque d’endommager le poêle et le conduit).
Quelles sont les nouveautés du Koko Xtra 2.0 ?
#15 par mathias à 25/10/2016 - 18:12
Citation
Si je me souviens bien, la seule différence entre le 2.0 et l'ancienne version ne concerne que la poignée qui se clipse automatiquement (de mémoire c'est cela, mais je n'en suis pas sur).
Après, il y a la distance à respecter avec le mur qui est un peu plus petite sur les 2.0 (distance arrière et sur les côtés)
Je me permets de rajouter que nous n'avons jusqu'ici aucun problème avec les plaques en Keramotte. Il faut bien respecter le rodage au moment de l'installation (3 petits feux à faire avant de lancer la bête) + un petit feu à chaque début de saison. Les plaques absorbent un peu d'humidité dixit notre revendeur.
Encore merci pour votre blog Fabien!
#16 par Victor à 22/06/2019 - 12:37
Citation
Bonjour Fabien. Super votre blog. Je suis à la croisée du chemin et dois me décider pour le choix d'un poêle. Je suis très attiré par le Koko Xtra par la grandeur du foyer et donc de la polyvalence des dimensions des bûches et surtout aussi par le système Xtra qui me permettrait de bien gérer la convection et l'accumulation. J'hésite aussi avec le Contura 620 style qui pèse 250 kg et aurait un registre de convection. Je ne sais si ce dernier est vraiment éfficace. Auriez vous d'autres poêles à recommander qui offre une large possibilité de gérer la convection et l'accumulation ?
#17 par Fabien à 24/06/2019 - 10:43
Citation
Bonjour,
merci pour votre message.
Le Koko Xtra nous satisfait globalement, mais au final si le grand foyer est attirant visuellement et pratique pour glisser des bûches un peu plus grandes (attention, pas de 50 cm pour autant), c’est aussi un inconvénient pour atteindre la double combustion. Normal, car ça met plus longtemps à chauffer, d’autant qu’il est assez haut. Le 620 est sans doute plus facile à utiliser à ce niveau, mais tout dépend du mode d’utilisation que l’on vise. On met moins de bois dans un petit foyer, mais finalement Austraflamm indique lui aussi de ne pas trop charger le foyer. Bref, si c’était à refaire, je viserais peut-être plus le Contura. Difficile à dire cependant, car tout s’observe à l’usage et je n’ai pas assez de recul sur les autres types de poêles pour en parler. Je me base juste sur ce que j’ai vu sur des poêles Contura qui ont l’air plus simples à utiliser au niveau de la montée en température et de l’atteinte de la double combustion.
Je n’ai hélas pas d’autre suggestion, j’avais regardé il y a maintenant 10 ans et n’ai pas du tout suivi les évolutions à ce niveau.
Fabien
#18 par Victor à 25/06/2019 - 13:06
Citation
Bonjour Fabien et merci pour votre réaction. Ce qui me retiens sur le KOKO par rapport au Contura, c'est que le Koko permet de mieux gérer la puissance et l'accumulation du poêle. Par exemple si on rentre à 18h00, il commence à faire froid dans le séjour, je met le Koko en full convection grâce à la manette X-Tra. Dès qu'il fait suffisamment chaud, je peu commuter le poêle en partie ou pleinement en accumulation. Ai-je raison ou tort ? Ou, dans la pratique, cela apparaît plus comme un argument marketing d'austroflamm que réellement éfficace. Qu'en pensez vous ? Victor
#19 par Fabien à 14/07/2019 - 23:13
Citation
Dans notre maison, l’isolation étant renforcée, on vise surtout l’accumulation maximale et la grille Xtra est toujours fermée. À moins d’avoir un séjour immense, je pense que ce système de grille est franchement gadget. Certes, ça évacue mieux la chaleur par le haut plutôt que de la capter pour réchauffer les pierres intégrées plus rapidement, mais au final le gros de la chaleur est émis sur le devant par la vitre.
#20 par Julie à 11/07/2019 - 14:15
Citation
Merci pour ce bilan ! Nous sommes en plein travaux de rénovation avec mon mari et on recherche des conseils et des informations sur ce type de poêle car on en sait pas quoi choisir au final avec tout le choix disponible… Merci encore !
Bonne continuation !
#21 par Fabien à 14/07/2019 - 23:15
Citation
Bonsoir,
tout ce que je peux dire, c’est qu’à moins de ne faire du feu que pour l’agrément, avoir de l’accumulation au niveau du poêle est toujours bénéfique, car ça permet de garder la chaleur plus longtemps. À part ça, bien faire attention à ne pas prendre un poêle trop puissant, sous peine de faire des flambées au ralenti qui ont un rendement catastrophique et provoquent en plus de l’encrassement (du conduit comme de la vitre).
#22 par marie boquet à 05/09/2019 - 11:16
Citation
Bonjour, nous avons rénové l'étage de notre maison en 2015, et avec le poêle austroflamm koko xtra nous chauffons une pièce de 60 m². Il chauffe très bien, nettoyage de la vitre 1 fois par semaine, avec du journal humide et de la cendre (à l'ancienne). Seul petit bémol, les keramott sont fendues, nous devons les changer, et en effet cela coûte assez cher. Je recommande donc ce poêle, qui est notre téléviseur de l'hiver. Bon hiver à tous